D'accord avec vous sur la configuration de la 'solution non-coopérative' comme vous dites. Mais plus nuancée sur les conséquences du nouveau système sur la Russie.
- Oui, elle est toujours en mesure de soutenir son effort de guerre mais pas des objectifs (territoires à conquérir) bien moindre que ce qu'elle envisageait en février 2022. Il ne faut quand même pas l'oublier.
- Les restrictions pétrolières les plus sévères ne sont intervenues qu'en Décembre 2022 et février 2023, donc la situation va encore évoluer et pas en faveur de la Russie.
- Avec ces restrictions, les comptes courants se sont notablement détériorés: la Russie doit vendre son pétrole bien en dessous du seuil de rentabilité fiscal. Même si l'économie ne s'est pas contractée autant qu'anticipé (après tout, fabriquer des armes et des munitions, ça fait grossir le PIB), les comptes courants 2022 étaient en déficit (recettes en baisse, dépenses en hausse) et cela va s'aggraver en 2023. D'autant que les occidentaux peuvent diminuer le "price cap" et renforcer leurs sanctions sur l'exportation de la technologie nécessaire à l'entretien des infrastructures pétrolières.
Je ne suis pas enthousiaste sur la situation russe mais elle n’est pas catastrophique. Mais je suis bien conscient du rôle majeur des revenus pétrolier. C’est pour cela que je fais référence à l’automne 1998
D'accord avec vous sur la configuration de la 'solution non-coopérative' comme vous dites. Mais plus nuancée sur les conséquences du nouveau système sur la Russie.
- Oui, elle est toujours en mesure de soutenir son effort de guerre mais pas des objectifs (territoires à conquérir) bien moindre que ce qu'elle envisageait en février 2022. Il ne faut quand même pas l'oublier.
- Les restrictions pétrolières les plus sévères ne sont intervenues qu'en Décembre 2022 et février 2023, donc la situation va encore évoluer et pas en faveur de la Russie.
- Avec ces restrictions, les comptes courants se sont notablement détériorés: la Russie doit vendre son pétrole bien en dessous du seuil de rentabilité fiscal. Même si l'économie ne s'est pas contractée autant qu'anticipé (après tout, fabriquer des armes et des munitions, ça fait grossir le PIB), les comptes courants 2022 étaient en déficit (recettes en baisse, dépenses en hausse) et cela va s'aggraver en 2023. D'autant que les occidentaux peuvent diminuer le "price cap" et renforcer leurs sanctions sur l'exportation de la technologie nécessaire à l'entretien des infrastructures pétrolières.
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Je ne suis pas enthousiaste sur la situation russe mais elle n’est pas catastrophique. Mais je suis bien conscient du rôle majeur des revenus pétrolier. C’est pour cela que je fais référence à l’automne 1998